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Réunions - 18 February، 2024

Rencontre du frère Guide avec les membres de la Duma, intellectuels, écrivains et auteurs russes

Le frère Guide : premièrement je vous souhaite la bienvenue en Libye et je vous remercie d’avoir répondu à l’invitation du cercle vert .Tout le monde est au courant du fait que j’ai invité (le 2/3/2005) tous les professeurs, étudiants, politiciens et écrivains à visiter le Cercle Vert, afin qu’ils étudient le Livre Vert dont j’estime, que le monde a un besoin pressant.
Et j’ai demandé aux congrès populaires d’allouer un budget supplémentaire afin de couvrir les dépenses de ces invités et chercheurs désireux de connaître le Livre Vert, le system Jamahiriyen et la démocratie populaire directe.
C’est, en effet, un jour historique car c’est la première rencontre dans son genre avec des frères russes, intellectuels, écrivains, auteurs et membres de la Duma.
C’est une rencontre importante avec un aréopage de la patrie soeur composé d’écrivains et d’intellectuels russes en attendant d’autres personnalités éminentes du congrès américain, du Conseil du peuple Chinois, des deux chambres britanniques, ainsi que de l’Inde et de l’Europe.
En plus des députés parlementaires nous espérons recevoir des écrivains, des intellectuels et des étudiants afin qu’ils se penchent sur le Livre Vert .Je suis convaincu que la solution réside dans Ce Livre Vert ,mais le monde ne s’en rend pas compte .
Pire ,un embargo est imposé au Livre l’interdisant dans la plupart des pays du monde, sachant que ce Livre a pour objectif de changer le monde,d’un monde d’exploitation et d’arbitraire à un monde ou règne la démocratie populaire directe et le socialisme populaire .
Ceux qui détiennent le pouvoir et refusent de le partager interdisent ce livre car il incite à la prise de ce pouvoir tous ceux qui n’ont pas leur part ,qui n’y participent pas à savoir les personnes ordinaires et humbles,les gens de la rue, les pauvres ,tout ce grand publique marginalisé dans les cercles du pouvoir, de la fortune et de la richesse tirée des réserves (du pétrole) mondiales et accumulée par les sociétés de l’arbitraire et de l’exploitation ; toutes ces personnes utilisées comme chaire à canon, comme main d’œuvre, qui se nourrissent des miettes des grondes fortunes du monde et qui survivent grâce aux services qu’elles rendent aux riches et aux puissants.
C’est une situation injuste, inhumaine et inacceptable fondée sur l’arbitraire et la dictature. Nous ne pouvons nous, les gens ordinaires, nous le peuple, les pauvres, nous en accommoder ni la supporter .Nous, la majorité écrasante, ne pouvons accepter cette marginalisation historique et stratégique, ni cette atteinte à notre dignité.
Comme ne nous saurons accepter d’être au service des riches et des profiteurs, ou de protéger, en tant que membres de police et d’armée, ces sociétés d’exploitation, ces institutions des fortunés et leur bien être. Nous refusons que cette élite qui s’est imposée par la dictature, nous entraîne dans des guerres dont le seul objectif est de sauvegarder ses intérêts impérialistes, capitalistes et économiques.
Le soldat ordinaire et pauvre n’a aucun intérêt à mener une guerre au delà des frontières de son pays. Il ne gagne rien avant, pendant ou après la guerre, en supposant qu’il revient vivant. Peut être même qu’il retournera sans bras, une jambe, sa vision, son ouie ou même sa tête, ou tous ses membres à la foi, peut être même sa vie.
Ceci est très répandu dans le monde et c’est la théorie de l’arbitraire et de l’exploitation .Des autorités oppressives qui ont gagné les élections par l’argent et sont arrivés au pouvoir; une poignée qui met son pouvoir au service des détenteurs de la richesse, et oblige la majorité écrasante, les pauvres et les démunis, à mourir pour eux, à souffrir pour eux et endurer pour eux. Cette poignée de politiciens et de riches qui sont parvenus à ces positions par des moyens détournés et illégaux ; par l’exploitation et grâce à l’argent.
L’argent a été accumulé par l’exploitation en profitant de la sueur des ouvriers. Il n’y a pas de riches sans pauvres, et il n’y a pas de riches sans nécessiteux. Les nécessiteux sont ceux qui, à cause du besoin, servent le riche ; lequel ; exploite leur sueur et leurs efforts pour préserver sa richesse. Des gens pareils existent dans tous les pays du monde et sont la cause des tragédies humaines, guerre, terrorisme, actions et réactions.
Cette poignée des riches sont les faiseurs du pouvoir dans le monde. Le pauvre ne saurait être président sans l’aide des riches. Tout pouvoir actuellement provient de l’argent. De nos jours, point de démocratie, place à l’argent, source du pouvoir. Un argent sale et maléfique.
Cet argent accumulé entre les mains de ces fortunés n’est pas tombé du ciel, il provient de l’exploitation d’autrui. Ce duo ; les riches et les capitalistes d’une part, et les politiciens et les oppressants d’autre part, qui survie par l’exploitation et l’oppression de la majorité écrasante est la source de tous les maux et les problèmes dont souffre le monde.
Les gens ordinaires, par contre, n’ont jamais eu ni la volonté, ni le désir d’envahir et détruire des contrées lointaines. Les personnes ayant des intérêts financiers, lorgnant sur les richesses d’autrui, et les pouvoirs qu’ils ont eux même crées, sont ceux qui poussent ces gens ordinaires à quitter leur foyer pour aller envahir d’autres territoires, avec lesquels ils n’ont aucune conflit, piller, tuer, détruire, comme ce fut le cas des compagnes de colonisation, dans leurs différents stades, qu’a connues l’humanité.
Nous avons cru en la fin du colonialisme. Malheureusement, il se régénère de façon atroce (féroce).
L’aspect positif, mais tragique, se reflète, de nos jours, dans la difficulté d’occuper la terre d’autrui, de s’y installer et de mettre la main sur ses richesse, vu la possibilité pour le colonisé de lutter contre l’occupant et de recourir à des moyens de résistance très efficaces. Le citoyen ordinaire est capable, actuellement, de piéger sa voiture et la faire exploser.
Il peut même commettre des attentas suicides. Ces possibilités sont à portée de main sur une grande échelle grâce à la révolution de l’informatique, de la science et du savoir. Le trafic des armes échappe à tout contrôle.
La colonisation a été couronnée de succès, dans le passé, car les moyens de résistance des peuples colonisés étaient rares et détenus par l’envahisseur et l’occupant. Le colonisé était sans défense et, par conséquent, il était plus facile de l’envahir, détruire ses terres et mettre la main dessus.
Les peuples jadis n’avaient pas les moyens de fabriquer des armes ou des explosifs, choses qui leur étaient inconnues. Certaines puissances arrogantes refusent de reconnaître ces changement et restent convaincues que l’occupation pourrait être une tache facile à l’instar du passé, ce qui est inexacte.
La colonisation de nos jours a la vie courte et les occupants ne peuvent s’installer (s’établir) sur la terre d’autrui, car celui ci est capable de fabriquer des armes. Fabriquer les explosifs est maintenant à la portée de tous, et est devenu artisanal et se fait dans les maisons.
Tu peux trouver, sur Internet, toutes les informations requises pour fabriquer des armes et des explosifs. Ce sont des techniques rendues possibles grâce à la science moderne développée par l’humanité. L’occupation peut avoir lieu mais fera face à une résistance féroce, ou sont utilisés des moyens qui n’étaient pas disponibles dans le passé.
C’est une évolution tragique, sans doute. Un individu se fait exploser et tue des dizaines de personnes. D’une perspective humaine, on parle de tragédie car beaucoup de gens meurent à cause des techniques modernes. Mais le colonisateur lui même possèdent des moyens de destruction dont la bombe atomique.
Cependant ces moyens sont maintenant disponibles aux deux parties, malheureusement. Le coté positif est que les impérialistes, les colonisateurs et les hégémoniques ne peuvent plus occuper les terres d’autrui ni s’y installer. Mais cette situation requiert des sacrifices énormes et cause de grosses pertes aux deux parties.
Le monde est actuellement en crise. L’on assiste partout à des manifestations, des sit-in et des protestations. Le chômage est prépondérant, le coût de vie ne cesse d’augmenter et les gens sont en colère, se soulèvent et se révoltent, ce qui conduit à des pertes et fait des victimes. Le monde est en guerre au sens propre du terme.
Il n’y a ni paix, ni stabilité, ni sécurité ni tranquillité, que ce soit sur la planète ou dans notre environnement politique, économique et social mondial. Le monde s’est construit sur la dichotomie du colonisateur et du colonisé, du maître et de l’esclave, du riche et du pauvre, de l’employeur et du salarié, ainsi que sur la théorie de la représentativité, de la marginalisation, de l’exclusion et du mépris des masses et des peuples.
Des centaines de millions sont représentés par des centaines de personnes. C’est une réalité malheureusement, dérisoire et vaine. Un pays de trois cent million, par exemple, a un parlement de trois cent membres. C’est risible et tragique. C’est l’une des structures des temps modernes qui cause problème. Les trois cent millions sont convaincus que les trois cent députés ne reflètent pas leurs aspirations, ne partagent pas leurs rêves et ne peuvent donc pas les représenter. Ils les ont donc outrepassés et proclamés que la représentativité est une farce.
C’est une farce de dire que les trois cent députés représentent les trois cent millions. Les députés ne représentent qu’eux-mêmes, et ne peuvent porter les rêves de trois cent millions d’individus, ni leur espoirs et ne peuvent partager les mêmes sentiments ou sensations. Par conséquent, la représentativité a échoué et est dépassée par le peuple.
Les peuples sont à l’opposé de leurs représentants. Il existe des parlements élus lors d’élections libres et équitables dans de rares cas, mais les peuples ont dépassé les députés et les parlements et manifestent dans les rues pour exprimer, eux-mêmes, leur volonté et leurs attentes. C’est une preuve que les députés sont incapables de parler au nom des peuples.
Lorsque certains gouvernements ont déclaré la guerre à l’Iraq, des millions ont manifesté leur opposition. Quelle est la leçon à tirer ? Les députés n’ont pas su exprimer la volonté de ces peuples qui les ont élus. S’ils personnifiaient la volonté de ceux-ci et portaient leurs rêves et leurs aspirations, ils se seraient opposés à la guerre.
La représentativité est donc une farce. Des dizaines de peuples sont gouvernés par des dictatures et par des parlements qui ne les représentent pas, car ces parlements ont approuvé l’envoi de troupes. Comment se fait-il que le parlement approuve alors que le peuple désapprouve ! C’est une évidence que le parlement ne représente pas le peuple et que le système de représentativité et une illusion. On doit abolir cette médiation, cette représentativité et ces parlements.
Cette comédie doit être rangée dans les archives de l’histoire en tant que relique des temps anciens. Les peuples existent et s’autogouvernent ?
il est de tradition qu’un gouvernement soit composé de vingt, quinze ou dix ministres, et q’un parlement comporte des dizaines ou centaines de députés, au maximum, qui se réunissent dans une salle pouvant contenir des dizaines ou des centaines et qui décident au nom du peuple. Mais comment le peuple s’autogouverne ? Comment les hommes et les femmes du peuple peuvent-ils se réunirent pour s’autogouverner ? Les visions, surtout étriquées, plaident pour le « non ».
On dit que c’est impossible, et qu’ont doit se contenter de la représentativité qui est plus conforme à la réalité .des millions sont représentés par un groupe de personnes.
Cette vision et erronée. Elle traite la démocratie en terme de distance et de superficie des salles. Ce n’est pas la vision idéale…Le peuple est sur son territoire, vit dans ces quartiers et ses rues, ses villages, ses villes et se réunit en congrès populaires où participent toute la population adulte ; hommes et femmes et prend ses propres décisions.
Si ce peuple, dans sa totalité, déclare la guerre à un pays, se sera une guerre légitime car se peuple a décidé que la guerre est inéluctable avec ce pays voisin ou ce pays d’outre-mer ou outre continent, ce qui est fort peu probable.
Une loi adoptée par ce peuple, maître de son destin, constitué de tous les adules ; hommes et femmes, devient une loi sacrée. Tu dois te soumettre à la décapitation si la loi promulguée par le peuple la stipule, car c’est une loi sacrée, adoptée par tout le peuple.
Si le peuple décide que la sanction pour un crime donné est la décapitation et si tu as été l’un de ceux qui ont participé à la discussion et ont décidé qu’un tel crime mérite cette sanction, et si tu as commis se crime, tu dois te soumettre à la sentence et l’accepter car tu es convaincu de la justice de cette décision du moment que tu as contribué à son adoption.
Cependant, tu ne peux te soumettre à une loi adoptée par quelqu’un d’autre, que ce soit un parlement, un gouvernent, un conseil révolutionnaire ou autre. Tu ne peux accepter une loi que tu n’as pas promulguée toi-même, ou t’y soumettre, non seulement pour une décapitation, mais même pour une amende, une sentence d’emprisonnement, de réduction de liberté ou autre.
Tu n’accepteras pas la restriction de ta liberté en vertu d’une loi à l’élaboration de laquelle tu n’as pas participé. Cette lacune dans les structures politique, économique et sociale, est la cause de la crise que connaît le monde actuellement.
Les gouvernants, quand à eux, se vantent, mentent et falsifient les faits afin de justifier leur pouvoir et leurs politiques arbitraires et également pour défendre les fausses prémisses sur lesquelles est fondé leur pouvoir. Cette logique et cette politique ne profitent pas aux peuples, ni au monde, comme elles ne peuvent résoudre les problèmes.
Chaque fois qu’il y’a réaction, le peuple dit c’est la réaction d’une certaine personne contre nous, car nous lui avons causé un tort, un problème, nous avons commis une faute à son encontre. Mais celui qui est au pouvoir ne se contente pas de porter préjudice au gens, pas plus, qu’il ne l’admet.
Par contre, il se vante et prétend que la réaction n’a pas été une erreur à l’encontre de quelqu’un. Cette défiguration des faits, ce charlatanisme ne sert pas le peuple, pas plus que les défenseurs de cette logique, comme il ne sert ni la paix, ni l’humanité. Puisque le monde entier agit sur la base d’un concept erroné, toutes les structures politique, économique et sociale fonctionnent sur des notions erronées, et toutes les décisions prises, ne tendent qu’à justifier cette erreur car celle-ci réside dans la dictature, l’arbitraire et l’exploitation.
Le fait que les peuples ne s’autogouvernent pas, l’absence du régime Jamahyrien, l’absence du socialisme populaire, le non retour aux sources sociales et aux relations sociales ordinaires qui ont été détruites et refondées sur l’arbitraire et l’exploitation ; tout ceci a crée une situation basée sur l’abus et la servitude. Les peuples sont gouvernés par personnes interposées.
Les lois ne sont pas promulguées par le peuple, elles sont adoptées par une autre partie au nom du peuple; c’est de la fraude. Les richesses qui devraient revenir, de droit, à tous, sont entre les mains d’une poignée.
Du moment que le pouvoir est détenu par une minorité, les richesses le sont également. Cette poignée de gens n’a pas de raison d’être et ne peut se maintenir que par des moyens douteux. Par conséquent, toutes leurs décisions et leurs politiques n’ont qu’un seul objectif ; justifier cette position. Nous, citoyens ordinaires, avons été choqués, souvent, par les mensonges des politiciens et gouvernants. Ils nous présentent le noir en blanc et le blanc en noir.
Nous le voyons noir et eux nous disent que c’est blanc, et nous devons accepter ce mensonge. C’est stupéfiant ; si tu dis que c’est blanc et pas noir, tu t’égares, tu tombes dans l’erreur. Bon c’est blanc et pas noir, alors ils te répondent : nous avons décrété que c’est noir, et si tu estimes le contraire, tu es en différend avec nous, et par conséquent tu es un égaré, un fou.
C’est vous qui êtes fous, qui me dites que c’est noir et blanc, alors que la couleur que je vois est noire et pas blanche. Ils me rétorquent, nous avons décidé que c’est noir même si c’est blanc. Comment oses tu casser le consensus, t’éloigner de la règle.
C’est une règle fondée sur l’erreur, sur le mensonge et la falsification. Vous devez admettre que la couleur que vous voyez est blanche et pas noire. C’est la règle qui prévaut dans le monde actuel. La cause en est la marginalisation des peuples.
Tous les peuples sont marginalisés des sphères du pouvoir et de la fortune. Si les peuples promulguaient les lois, prenaient les décisions, élaboraient les politiques, notre monde serait un monde de paix, de sécurité, de tranquillité, de stabilité, de compassion et de coopération. Les peuples ne se détestent pas et aspirent à la paix et à la stabilité.
Aucun peuple au monde ne quitte son pays pour occuper le territoire d’un autre pays. Ce sont les armées qui exécutent cette tache. Ces armées sont constituées de personnes démunies, recrutées par le pouvoir arbitraire, lui-même crée par la fortune accumulée par une poignée de gens qui exploitent les autres et forment les politiciens.
Ceux ci recrutent les démunis et les pauvres, en constituent une armée et leur donnent l’ordre d’aller mourir hors des frontières de leur pays. S’ils reviennent, ils reviendront handicapés dans la plupart des cas. C’est la règle dans le monde. Les soldats qui quittent leur pays pour occuper un autre territoire et le détruire, ne l’auraient pas fait s’ils étaient des citoyens ordinaires, chez eux , n’ayant aucune envie de remplir une telle mission abjecte.
C’est le besoin qui les a obligés à intégrer l’armée et être à la solde des politiciens et des exploitants. C’est le besoin qui les a poussés vers l’armée. Du moment qu’ils sont soldats, on leur ordonne d’aller mourir et occuper des territoires.
S’ils n’étaient pas démunis, s‘ils étaient à l’abri du besoin, ils n’auraient pas accepter d’aller à la mort, ou retourner handicapés. C’est la situation dans le monde d’aujourd’hui. Un blocus est imposé au Livre Vert ; un Livre ‘dangereux’ écrit par « Kadhafi ».
En réalité, le Livre Vert n’est pas l’œuvre de « Kadhafi », c’est la quintessence de l’expérience humaine et de son histoire. C’est le résumé des leçons tirées de notre existence. C’est une analyse des différentes étapes de notre vie, dures ou aisés.
Ce Livre, sur la base de ces leçons, estime que tel problème s’est posé car la situation n’était pas ce qu’elle devrait être. Il préconise les processus à suivre afin d’éviter les problèmes. Nous nous sommes demandés pourquoi les gens n’étaient pas heureux. Nous avons trouvé que le problème réside dans le manque de liberté.
Nous avons également découvert que ceux qui étaient privés de liberté sont les démunis. Donc le besoin est lié à la liberté et la liberté engendre le bonheur. Tu ne saurais être heureux sans être libre. C’est la leçon qu’on a tirée du passé : les gens qui sont malheureux sont ceux qui sont privés de liberté. Et pour qu’ils soient libres, il faut qu’ils sortent du besoin.
Donc les nécessiteux ne sauraient être libres. C’est ce que préconise le Livre Vert. Il documente l’histoire de l’humanité et les leçons de notre histoire. C’est une simple constatation ; une compilation des expériences accumulés.
C’est l’humanité qui a écrit le Livre ; qui a parlé ainsi. Aujourd’hui, grâce à Dieu, le Livre Vert et les idées qu’il contient jettent les bases de la troisième théorie mondiale. Cette théorie a commencé sa marche grâce à l’Internet, aux satellites et à la révolution informatique. Personne, quelle que soit son hostilité envers l’humanité ou son opposition au Livre Vert, n’a les moyens d’empêcher la diffusion des idées y contenues.
Ces idées vont se propager malgré les oppositions et l’embargo, à travers l’Internet et par le biais des moyens modernes de communication, et ce dans le monde entier. En Russie, au sein même de la Duma, on trouve des professeurs, des écrivains amis qui ont crée des associations et des sociétés d’amis du Livre Vert.
Ceci prouve que le Livre Vert est en train de pénétrer la société américaine. Certains prétendent que la Libye, avec une population peu nombreuse, peut s’adapter au régime Jamahyrien, où le peuple se gouverne lui-même.
Au contraire, un petit pays n’a pas autant besoin du Livre Vert, du régime Jamahyrien et du pouvoir du peuple qu’un grand pays. Prenons par exemple la Chine, le plus grand pays du monde. Il est illogique de diriger tout l’Empire en étant à Pékin.
Tu ne peux pas être au courant des problèmes des gens dans toutes les contrées lointaines de Chine, à partir de la capitale. Un gouvernement, qu’elle que soit sa fidélité, son intelligence ou son souci des intérêts du peuple, ne saurait gérer les affaires de ce pays tout en étant basé à la capitale.
Les parlementaires, qui sont des centaines, ne peuvent pas non plus représenter des milliards de personnes. C’est impossible. Autant le pays est grand, autant il a besoin de congrès populaires et de comités populaires.
On a trouvé la réponse ou presque à la méthode d’autogouvernement du peuple. Le gouvernement gère les affaires, les parlementaires gouvernent. Mais comment le peuple peut-il gouverner ? Nous avons déclaré que le peuple s’autogouverne, non pas en se réunissant dans la même salle. C’est une vision superficielle de la question.
Le peuple reste sur place et constitue des congrès populaires où siègent des hommes et des femmes, et qui personnifient la démocratie. Il y a une différence entre les conseils et les congrès. Les conseils sont élus par la population, alors que les congrès émanent de la population entière et personne n’est délaissé.
Ces congrès forment des comités populaires. Les congrès décident et les comités exécutent. C’est l’auto fonctionnement. Aucune loi ne sera promulguée sans l’approbation de toute la population. Les lois ne sont pas proposées par le gouvernement ou la chambre des députés ou une autorité quelconque.
Les congrès, le cas échéant, ont le choix de faire des propositions. Mais également, tout citoyen ayant une proposition de loi peut la soumettre au peuple. Si le peuple l’accepte, la loi entre en vigueur.
Mais le citoyen ordinaire est marginalisé sous les pouvoirs arbitraires et ne peut donc proposer des lois. Qui écouterait un citoyen en Inde qui déclare avoir une proposition de loi extraordinaire ? Personne car les propositions de loi ne sont pas du ressort ou de la compétence de ce citoyen, pourquoi ? Car ce citoyen est dépourvu de volonté, d’autorité et même de dignité, en faveur du député, du moment qu’il en choisi un.
Il est un simple habitant d’une circonscription représenté par un député et c’est ce député qui propose des projets de loi. Mais est ce que le citoyen ordinaire peut contacter ce député ? Impossible. La relation entre les deux est interrompue.
Depuis quand ? depuis que le citoyen a mis un bulletin dans l’urne. La relation s’est arrêtée à ce moment là. Le député est devenu parlementaire et l’électeur reste un citoyen ordinaire dépourvu de tout en faveur de l’honorable député. On doit l’appeler ainsi car on a abandonné le respect du aux gens, en faveur des député pour qu’il devienne « honorable ».
Les députés ont le droit de proposer des projets de loi et les promulguer. Nous les millions restants, le peuple, la nation sommes dépourvus de ce droit. Nous sommes marginalisés, mais en faveur de qui ?
Et puisque la nation est marginalisée, sans aucun droit, on peut, alors, se demander sur l’intérêt du processus gouvernemental, de représentativité et autres mécanismes. Tout cela reflète l’invalidité des mécanismes existants et des structures établies dans le monde entier. Ils sont tous nuls. Il faut ‘balayer’ les députés, les gouvernants, les classes et les parties pour laisser la place au peuple afin qu’il s’autogouverne.
Les parties ne sont qu’un outil obsolète dans le cadre de modèles classiques qui ne résistent pas aux défis et aux exigences des temps modernes. Tous les moules et modèles en vigueur sont anciens et dépassés.
La force, les réclamations, les demandes, les défis et les sensibilités du peuple dépassent les models partisans qui sont autant de pièces d’antiquité à mettre au musée. Si le dialogue continu avec vous, amis de Russie, députés à la Duma, professeurs, auteurs et journalistes, en peut étudier la possibilité de commencer une compagne de sensibilisation en Russie, par exemple, répondant ainsi à une question d’un ami concernant le méthode.
Est-il possible d’établir la Jamahiriya sans violence ? bien sur. La violence n’a pas sa place. On n’a pas besoin d’y avoir recours. On a besoin de convaincre. Si le peuple russe est convaincu, grâce à vos efforts et à ceux d’autres groupes après vous, que le pouvoir doit revenir au peuple par le biais des congrès populaires et des comités populaires, on brûlera les étapes et l’on passera de la république à la Jamahiriya directement, de l’arbitraire et la dictature à la démocratie populaire directe, sans perdre de temps.
Le marxisme, les idées de Marx et Engels sont utopiques. Des idéaux qui, s’ils se réalisent, engendreront le paradis sur terre. Mais justement, elles ne sauraient être réalisées car elles sont utopiques. Personne ne les a expérimentées. C’est un paradis perdu qu’on souhaite voir se concrétiser.
Nous n’en sommes pas encore au communisme. Nous avons notre idée du communisme, mais on ne l’a pas encore vu au concret. Nos deux chemins ne se sont pas encore croisés. Le communisme nous a devancés. Nous avons régressé avant de l’atteindre. C’est comme si On a peint à quelqu’un un beau tableau et il a travaillé soixante dix ans pour le concrétiser, et s’est épuisé avant d’y parvenir. Il s’est exclamé : je suis exténué, je laisse tomber.
Nous n’avons pas touché au communisme car le chemin est long. On est obligé de passer par la révolution nationale, et par le socialisme, où le slogan est « sans travail, pas de nourriture »; pour parvenir, enfin, au communisme et son slogan « chacun selon ses besoins, chacun selon ses efforts ». Quand est ce que le communisme se réalisera ?
Quand il y a cumul de produits, communauté de biens ; quand le peuple s’arme, le prolétariat disparaît et ne subsiste plus qu’une seule classe. C’est une chose extraordinaire si elle se concrétise. Mais ça ne s’est pas réalisé est nous nous sommes essoufflés avant de l’atteindre car les étapes de la révolution nationale, puis du socialisme, du cumul des moyens de production et du communisme nous ont épuisés.
Qui nous garantit d’être patients pour parcourir toutes ces étapes. Il n’y a pas eu de cumul de moyens de production, donc pas de communisme. Nous avons à peine atteint l’étape du socialisme et nous sommes déjà fatigués. Le socialisme requiert le passage au communisme et le cumule des moyens de production.
Nous travaillons pour l’état lorsque nous travaillons pour nous même. Nos revenus sont à nous, notre production aussi. Rien n’est laissé donc à la société pour qu’il y ai cumul et que l’on atteigne l’étape de ‘chacun selon ses besoins et chacun selon ses efforts’. C’est la leçon qu’on a apprise. Il y’a une doctrine anarchique appelée ‘communisme’ qui, si elle s’était concrétisée, aurait transformé la terre en paradis. Elle n’a pu l’être à cause d’une déficience inhérente .
Que faire donc ? Ce qu’il faut faire, d’après l’expérience, c’est brûler les étapes si c’est possible. En Russie, par exemple, grâce aux efforts de députés actifs au sein de la Duma, de professeurs comme vous, d’étudiants et d’écrivains, on peut disséminer la théorie du Livre Vert, à savoir qu’il n’est nullement besoin de députés, de représentants ni de gouvernement.
Le peuple s’autogouverne par le biais de congrès populaires. Ces congrès vont instituer des comités populaires ; pour installer la démocratie populaire directe. Ce faisant, la Russie opérera un passage de son système actuel à celui de la Jamahiriya démocratique et populaire directe. Nul doute que le monde entier adoptera, un jour, le système Jamahyrien.
Ce que nous vivons aujourd’hui est une simple étape. Le monde va de l’avant, et ne peut pas reculer, et par conséquent le système Jamahyrien est inéluctable. Sans violence, dont nous n’avons nullement besoin.
Certains croient que Livre Vert est révolutionnaire pour le simple fait qu’il est l’œuvre de kadhafi. Ils croient donc qu’il prône le recours aux armes et à la violence. Cela dénote une certaine méconnaissance de ce livre. Qu’ils le lisent. J’ai entendu beaucoup de citations que les gens attribuent au Livre Vert, alors qu’elles n’y figurent pas.
On dit que ce Livre prétend que le Coran est source de la législation pour la société. C’est inexact. Le Livre Vert parle de la législation suprême dans chaque société, à savoir la coutume ou la religion. Je veux dire par là les us et traditions agrées et observées. C’est la législation car elle est constante et ne saurais être changée par décret ou décision.
C’est une législation et une constitution. La religion d’une société quelconque ; Budéisme, Islam, Christianisme…ou autre est une législation constante et inchangeable, tant qu’elle est embrassée par les membres de cette société. Tout peuple à ses propres us et coutumes qui ne changent pas mais évoluent. Lorsque les gens se mettent d’accord sur des règles de conduite et un système de rapports, ceux-ci deviennent sacrés et font office de législation.
Législation qui ne peut être modifiée ni par le gouvernement ni par les députés. Une législation qui tient lieu de doctrine. La doctrine équivaut à la foie en quelque chose, comme le Coran pour les Musulmans. On dit que le Coran est source de législation (charia) car il est inchangeable et les gens y croient.
Tous les croyants Musulmans considèrent le Coran comme source de législation. Ceux qui croient en le nouveau testament (l’évangile), l’ancien testament (la Thora) ou le Budéisme, Zaradusta ou confusionnisme sacralisent leur doctrine et n’acceptent pas qu’on y touche .
Quand à la constitution, on peut l’appeler ‘loi’ car les députés peuvent se réunir et la modifier à n’importe quel moment. Or, les constitutions changent dans tous les pays du monde. Nous nous pouvons nous fier à une référence qu’une poignée de personnes peut changer à tout moment au cours d’une réunion dans une salle comme celle-ci.
On a plus confiance aux références qui ne changent que par évolution. Personne ne peut modifier une religion ou changer des coutumes par décret. C’est quelques uns des mensonges attribués au Livre Vert. Celui-ci affirme, en effet, que le Coran est source de (la Charia) mais, uniquement pour les musulmans. Celui qui n’est pas musulman, à son propre livre sacré.
Certains l’appellent l’Evangile, d’autre la Thora, ‘Siasad’ ou ‘Sacramento’ .Ce Sont des expressions tirées, soi disant, du Livre Vert. Ce Livre doit être traduit fidèlement, car certaines traductions prêtent à confusion. J’ai remarqué par exemple dans la version anglaise le terme « participation », qui n’est pas exact.
Car il ne saurait y avoir une participation aux cotés du peuple, puisque celui-ci ne saurait avoir de partenaires, étant entendu qu’il est le détenteur du pouvoir et de l’autorité. Lorsque le Livre Vert est traduit de la sorte, ça lui confère un sens qui n’est pas équivalent à celui de la version arabe. J’ai parlé d’une rencontre, ou plutôt, un jour historique, car vous avez été les premiers à répondre à l’appel que j’avais lancé le 2 Mars de cette année à toutes les nations du monde pour venir étudier le Livre Vert.
Notre objectif n’a jamais été de servir la Libye, mais plutôt de sortir l’humanité de sa crise, d’abolir les sociétés de l’arbitraire et de l’exploitation, de mettre fin à la colonisation, de combattre le terrorisme, d’arrêter le recours aux armes, d’éliminer la dictature, d’éradiquer la pauvreté et de détruire le capitalisme abusif et l’exploitation.
Enfin, de guérir les maux dont soufre le corps malade de l’humanité et de le revigorer. C’est le but de cet appel. Servir les peuples et l’humanité. Ceux qui sont hostiles au Livre Vert ou au Cercle Vert ont la vue courte, sont racistes, chauvins et narcissiques. Ils souffrent de tous ces maux psychiques et mentaux. Pourquoi n’y voient ils pas la quintessence de la pensée humaine ? Qu’il le consulte, s’il est utile, qu’ils en bénéficient.
Tous les prophètes, philosophes et érudits appartiennent à l’humanité dans son ensemble. Nous étudions leurs œuvres, nous nous en inspirons et nous les citons. Si on les ignore, on tombe au plus bas de la futilité et dans le pire des racismes.
Pourquoi, donc, rejeter le Livre Vert .Qu’on le lise d’abord avant de le juger. Engels, Smith, Montesquieu, Jean Jaques rousseau et Tolstoï sont des penseurs mondiaux appartenant à l’humanité entière. Si on avait rejeté leurs idées ou ceux de Ibn Haytam, Avicenne, ou Al-raazi on aurait privé le monde des mathématiques, de l’océanographie de la médecine et de l’astronomie. Les découvertes d’Avicenne en médecine ont profité à toute l’humanité.
Si on avait rejeté Avicenne pour sa religion ou son origine (musulman, et oriental) le monde aurait été privé de ses découvertes .tous les peuples du monde connaissent Avicenne et utilisent le terme ‘médecine.’ comment appelle–t-on les médicaments en russe ? avicenne, n’est ce pas ? Intervention : avicenne. Le frère Guide : partout dans le monde (Sina) doit être ‘ Ibn Sina’ (Avicenne).
Son oeuvre en médecine a été bénéfique au monde entier. Si on l’avait combattu par ignorance, intolérance ou par manque de vision, la médecine en serait à ses balbutiements. Si on avait rejeté ‘ Al Idrisi’, ‘Abû Baker Al-raazi’ ou se serait privé de beaucoup de science.
L’astronomie, l’océanographie etc.…ont été développées par des hommes de science Musulmans et orientaux. Une attitude négative d’intolérance à l’ encontre de ces scientifiques nous aurait privés de leurs œuvres. Il y va de même pour l’électricité et le téléphone, découverts par des scientifiques occidentaux et Chrétiens et on s’en sert aujourd’hui, nous Musulmans. On peut dire la même chose sur le Livre Vert. Celui qui le combat est malade, futile et un malade mental. Pourquoi s’y opposer et le rejeter pour la simple raison que son auteur est libyen.
Pourquoi une telle haine ? Les différends politiques avec la Libye n’entrent pas ici en ligne de compte. ‘De la Libye arrive le nouveau’ a dit Hérodote pour ceux qui connaissent l’histoire. Ceux qui ont des disputes avec la Libye pour le pétrole, sur un golfe ou une mer ne doivent pas rejeter le Livre Vert. J’aurais souhaité que les gouvernants et les intellectuels des pays occidentaux viennent consulter et étudier ce Livre , pour contribuer, ainsi, à nos cotés, à résoudre la crise mondiale et guérir l’humanité de ses maux.
Je vous ai retardé en ce moment inapproprié de la journée vu l’importance de cette délégation qui a été la première à répondre à l’appel que j’avais lancé le 2 Mars. Je voudrais que vous soyez un model et un motif d’encouragement aux autres nations pour qu’elles suivent votre exemple.
Je vous remercie. Dr Rajab Abu Dabous : Je voudrais tout d’abord vous remercier pour vous être adressés à nous. J’ai une remarque à faire concernant ceux qui accusent le Livre Vert de porter les semences de la destruction.
Edmond Jaffé, professeur à la Sorbonne, dit dans son livre ‘ Kadhafi, ma vision’ : Kadhafi a abandonné son programme nucléaire car celui-ci est incompatible avec la vie. Mais il possède une arme plus puissante qui ne détruit pas les immeubles, mais plutôt l’ancien système. Il est donc normal que ce système soit hostile à ce livre. Le frère Guide : j’ai entendu Haykal par hasard parler de force douce et de force rigide.
Il a dit que la première finit par gagner car elle consiste en la pensée et la culture, alors que les bombes et le fer se brisent. Le Livre Vert est une force douce qui finira par triompher. Dr.Rajab Abu Dabous : frère Guide, certains camarades ont quelques cadeaux souvenirs à vous offrir. Le frère Guide : je vous en prie. Intervention : c’est l’emblème de la Russie fédérale ; un aigle à deux têtes. Intervention : je suis d’Azerbaïdjan.
Nos dirigeants vous avez rendu visite il y a sept ans, et notre république a connu, depuis, quelques développements, qui sont consignés dans ce livre que je vous offre. Je voudrais signaler que tout guide a des taches ardues car il est très difficile d’établir des liens économiques et sociaux. Mais les peuples s’entendent plus vite par le biais de la culture.
C’est pour cette raison que je vous demande d’accepter cette collection de musique du Caucase. Sans danse il n’y a pas de musique. Le frère guide : lorsque votre délégation, lors de leur séjour en Libye, a visité la maison détruite par les Etat Unis, ils m’ont offert une maison en république d’Azerbaïdjan.
Intervention : nous avons une association de jeunes qui soutient l’initiative Kadhafi. Ils sont encore étudiants et peu nombreux. Nous espérons recevoir plus d’étudiants libyens chez nous. Nous vous souhaitons bonne santé et longue vie. Intervention : Guide de la révolution, Mr Mouammar ; je parle au nom d’un groupe actif au parlement russe, qui s’intéresse au problème de la démocratie dans le monde contemporain.
Nous avons étudié votre Livre de manière exhaustive, et nous apprécions grandement vos idées et vos réalisations dans ce domaine. Nous voudrions vous exprimer notre reconnaissance, et vous offrir ce symbole de notre culture nationale, qui personnifie la fertilité russe, la fécondité et l’autosuffisance.
Nous vous souhaitons de tout cœur la force de résister et de conduire votre peuple à plus de victoire et de prospérité. Intervention : vous avez parlé, honorable Guide des victimes de la guerre et la souffrance qu’elle engendre pour les peuples. Vous avez décris aussi les conséquences de ces guerres sur les soldats.
Au cours des douze dernières années ; j’ai travaillé dans plusieurs régions chaudes du monde, et j’ai publié un livre sur les gens qui ont combattu et leur vie, qui nous aiderait, peut être, à prendre conscience de ce qui se passe dans notre monde. Intervention : honorable Guide, depuis vingt deux ans, un ami m’a initié au Livre Vert.
Depuis, j’ai toujours rêvé d’une telle rencontre. Au nom des mouvements révolutionnaires en Russie et à Moscou, je voudrais vous faire cadeau de ce livre sur le parlement russe et les medias. Je voudrais aussi que vous apposiez votre autographe sur cette copie du Livre Vert dont nous attendons avec impatience la traduction russe. Les noms des frères présents :
1- Rajab Abu Dabous : président du conseil d’administration ; directeur général de l’Académie de la pensée Jamahyrienne et directeur général du Cercle Vert.
2- Oleg Shmolu : Docteur, philosophe, premier député du président du comité de l’enseignement supérieur et des sciences. Président du conseil du parti du travail. Le bloc du parti communiste.
3- Sergei Popov : Directeur, Maison d’édition, le Soleil, Moscou.
4- Alexandre Krivopokt : Membre du groupe des cinq à la Duma, membre du comité de la constitution et de la consolidation de l’Etat ; indépendant.
5- David kartipau : Assistant de député à la Duma.
6- Vadim kousmin : Conseil législatif de Leningrad, historien et journaliste, docteur en histoire.
7- Michael Pauyuchinks : DES en histoire, enseignant à l’université Pouchkine de Leningrad.
8- Dayti Gautiev : professeur, études afro-asiatiques, enseignant à l’Institut Afrique Asie, université publique de Moscou, et à l’Institut des Etudes Orientales, l’Académie des Sciences de Russie.
9- Fasih Badrkhan : doctorat en histoire, membre du club politique (école d’analyse intégrée, expert en politique russe) enseignant à l’institut de l’Académie des Sciences de Russie.
10- Natalia Roman; professeur d’histoire au Centre des Etudes Orientales de l’Académie des Sciences de Russie et l’Institut Afro-asiatique, Université de Moscou.
11- Askar Bya Adgraev : professeur de philosophie, Université Maïkop de Technologie.
12- Lyopov Preptkova: professeur de philosophie à la Faculté des Sciences de l’Education, et de la Formation des Instituteurs, de Sibérie, journaliste au Soleil.
13- Igor chernchinko : membre du Bloc Unifié de Russie, membre du Comite des Questions du Nord et l’Extrême Est à la Duma, membre du Comite Central du Parti Unifié de Russie.
14-Valentina Sanwa Stiyanova : le Bloc de la Patrie, membre du Comité du Travail et des Affaires Sociales à la Duma, membre du Parti de la Vie Russe.
15- Kim Ahmed Kosheev : député du président de l’Association pour la Solidarité et la Coopération avec les peuples Afro-asiatiques, membre assistant du Comite des Affaires Etrangères au Conseil Fédéral.
16- Gregory Blachkine : DES en sciences politiques, en charge du suivie des développements à la Duma.
17- Vladilav Shourkin : assistant de l’éditeur en chef de Zaftra, membre de l’Union des écrivains russes.
18- Victor Aleksens : le Bloc de la Patri, membre du Comité des Ressources Naturelles à la Duma, député président du Parti.
19- Valeri Kovalenko : professeur de philosophie, chef du Département de la Politique Internationale et Russe à l’Université de Moscou.