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Des articles - 18 February، 2024

Analyse du Guide sur la crise que suscite actuellement le terrorisme dans le monde

Cette question se divise en deux parties :

1 – L’attaque contre l’Amérique qui a visée Washington la capitale politique et New York la capitale économique.

C’est un acte terrifiant et mémorable, planifié avec préméditation et qui a atteint un degré de perfection dans sa préparation et son exécution qui relève de la démonstration.

2 – La question du terrorisme.

La première partie concerne l’Amérique, puisque que l’agression a été menée contre elle quelque soit les justifications avancées par ses auteurs.

L’Amérique au même titre que les autres pays du monde ainsi que les individus disposent du droit de légitime défense au vu des dispositions du  l’article 51 de la Charte des Nations Unies, actuellement  suspendue, et d’autres dispositions. Le droit de légitime défense est licite. L’Amérique possède la force nécessaire qui lui permet d’entreprendre cette tâche et n’a nul besoin d’aide de personne pour se défendre ou frapper son ennemi. Elle n’a même pas besoin d’aide pour justifier cela. Il est donc obséquieux que de proposer d’apporter une assistance à l’Amérique dans une affaire qui la concerne et qu’elle est en mesure de régler par ses propres moyens.

La deuxième partie. Le terrorisme.

Cette question ne concerne pas l’Amérique seule, mais le monde entier. Elle nécessite une coopération et une action internationales. L’Amérique ne pourra le combattre seule. Il est d’ailleurs est ni logique, ni raisonnable, ni utile d’en charger l’Amérique de cette mission.

Malheureusement, une confusion et une incompréhension sont apparues. L’action et la coopération dans cette question, le terrorisme, ne sont nullement un service rendu à l’Amérique comme le font apparaître les courtisans. C’est une légitime défense pour chacun d’entre nous, que l’Amérique ait été frappée le 11 septembre ou non. Nous sommes en train d’adopter un programme international  pour lutter contre le terrorisme afin, et c’est notre souhait à tous, de l’éliminer.

Il y’a une grande différence entre les deux questions. Ces jours-ci, l’hypocrisie, la peur et la cupidité sont derrière cette confusion et ce désordre.

Il y’a celui qui s’est entêté et a refusé même de coopérer dans la lutte  terrorisme de peur d’être perçu comme étant celui qui défend l’Amérique ou qui la soutient contre l’Afghanistan.

Il y’a celui qui s’est précipité dans sa préparation a frapper l’Afghanistan, non pas qu’il soit contre le terrorisme mais parce qu’il est contre les Talibans pour des raisons qui lui sont propres ou par cupidité, peur ou hypocrisie.

Nous devons pratiquer une transparence sincère ces jours-ci. Celui qui veut s’allier ou coopérer avec l’Amérique pour l’aider à rendre le coup a son ennemi qu’il le fasse clairement. Ce n’est ni la première fois ni la dernière fois dans l’histoire que des Etats s’allient ou coopèrent pour s’entraider. Chaque Etat est libre d’exercer son indépendance pour soutenir l’Amérique contre l’Afghanistan par exemple ou contre Ben Laden. L’Amérique comme je l’ai dit, n’a besoin de personne pour se défendre ou prendre sa revanche.

Le terrorisme, par contre c’est une toute autre histoire… Contre lui, nous avons besoin les uns des autres … Nous avons réellement besoin d’une coopération internationale… De longue haleine… D’une nouvelle politique internationale.

Le terrorisme est une mer sans rivages. Nous ne devons pas nous tromper pensant qu’il sera facile de le vaincre :

Premièrement : Qu’est-ce que le terrorisme ?

Il est inévitable que nous n’allons pas être d’accord. Si sur le plan international, et par bonheur on arrivait à être d’accord en toute liberté et transparence sur sa définition, nous aurions mis la pierre angulaire d’un nouveau monde dépourvu de terrorisme. Ce serait un miracle!

Malheureusement, je suis certain qu’on n’aboutira pas à un tel accord. La raison est évidente : Ce qui est qualifié de terrorisme contre moi peut bien être considéré comme une action louable par toi lorsque je suis contre toi, etc.

Les preuves ne manquent pas : Un jeune homme a été entraîné et formé à Beshawar, puis a travaillé en Afghanistan. Les services de renseignements britanniques le chargèrent par la suite d’assassiner Kadhafi, parce que la fin de la révolution entraînerait la soumission de la Libye, qui remettrait ainsi les accusés dans l’affaire de Lockerbie à l’Amérique ou à l’Angleterre. Le jeune homme exécuta la mission dont il a été chargé et le monde entier en était témoin. Mais Dieu, Exalté Soit-il, a fait que la grenade n’a pas explosée alors que sa mèche était mise en feu …C’était là un signe divin. Si cette grenade avait explosée, il y aurait eu un massacre où périraient beaucoup de personnes y compris des familles avec leurs enfants et des invités qui se trouvaient sur la tribune. Le terroriste, avait reconnu les faits. L’officier des services secrets britanniques, a reconnu aussi cet acte fomenté par les services de renseignements anglais en coopération avec ceux qui sont revenus de l’Afghanistan. Ce n’est pas un acte terroriste dirigé contre moi, c’est un acte voulu et encouragé par toi qui me considère comme ton adversaire. Personnellement je ne me considère pas comme adversaire de l’Angleterre ni de ce jeune Libyen / Afghan. Je me considère comme quelqu’un qui a été injustement agressé et victime du terrorisme. L’autre partie a ses raisons propres. Donc, nous sommes en désaccord sur la définition du terme terrorisme.

C’est en toute objectivité que j’essaye d’expliquer les choses, parce que je n’ai pas peur et je ne suis ni cupide ni hypocrite. Je ne suis que la voix d’une conscience internationale authentique qui voit les bouleversements qui s’opèrent dans le monde sans pour autant le changer.  Il nous incombe de le changer en un monde meilleur.

Nous devons savoir faire la différence entre ce qui se prépare maintenant contre l’Afghanistan qui apparaît comme la conséquence directe de l’action terrifiante du 11 septembre et la lutte contre le terrorisme au niveau mondial.

La première question relève de la responsabilité de l’Amérique, la seconde est du ressort du monde.

En revanche, rien ne peut justifier la non coopération ou la non alliance en ce qui concerne la seconde question qui est la lutte contre le terrorisme; une fois que nous sommes d’accord sur sa définition et sur ses raisons. Ne rien faire ou prendre du retard aurait des conséquences néfastes sur l’avenir de l’humanité et constituerait un abandon des générations futures.

Le terrorisme est une réalité justifiée aux yeux de ceux qui le pratiquent. C’est là, le danger. Si l’affaire de l’Irlande du Nord trouve une solution acceptable pour tous, il n’y aura plus de “violence irlandaise” qui est du terrorisme aux yeux l’Angleterre et une lutte légitime pour l’armée républicaine irlandaise. De la même manière, il n’y aura pas de “terrorisme palestinien” tel que le nomment les israéliens, ou une lutte armée légitime comme le désignent les Palestiniens. De même, il n’y aura pas d’hostilité entre les arabes et l’Amérique. Mais est-ce cela la cause du terrorisme ? Aucunement, Il y’a de nombreuses autres questions. Il y’a des organisations qui pratiquent la violence, le terrorisme et la lutte loin de l’Irlande et de la Palestine. A titre d’exemple on peut citer les Philippines, la Tchétchénie, le Cachemire, le Tibet, les Pays Basques, la Corse, les Tamils etc. Comment, russes, américains et saoudiens peuvent-ils se mettre d’accord pour définir ce qui se passe en Tchétchénie ? Pour la Russie, c’est du terrorisme et un complot contre son unité. L’Amérique le considère comme répression contre le droit à l’autodétermination et une atteinte aux droits de l’homme.

Les mosquées en Arabie Saoudite le considère comme un djihad sacré et implorent le ciel pour qu’il soit un djihad victorieux. Moi, je le considère comme un complot contre les musulmans en Russie pour les isoler, les minimiser et les priver d’être citoyens d’un pays nucléaire. La raison étant qu’ils pourraient un jour le gouverner en tant que citoyens russes ayant le droit d’accéder au plus hautes responsabilités dans leur pays la Russie. Les séparer de la Russie équivaut à les priver de cela, en faire d’eux un Etat nain sans aucun poids.

C’est ce qui s’est passé pour les musulmans de la Bosnie qui sont devenus une minorité même dans la République de Bosnie Herzégovine alors que quand ils étaient des citoyens yougoslaves, Jamal Eddine Baditchi, un musulman, était arrivé a être le second après Tito. Il était le Premier Ministre de la République Fédérale de Yougoslavie parce qu’il était tout naturellement citoyen yougoslave. Actuellement les musulmans ne peuvent accéder à ces postes même au sein de la Bosnie.

La séparation de la Bosnie était un complot contre les musulmans et une catastrophe pour eux. Il en est de même pour la Tchétchénie. Supposons que nous puissions résoudre les problèmes de ces régions, il n’en demeure pas moins qu’il reste d’autres groupes qui pratiquent la violence et le terrorisme en Amérique du Sud et du Nord, en Europe, au Japon.  Si nous polémiquons que l’on pourrait mettre fin à ces groupes, ils demeureraient toujours des groupes mafieux et les trafiquants de drogue.

Même si nous arrivons à surmonter tout cela, il y’a d’autres groupes dangereux comme les faussaires (actuellement il y’a 500 milliards de faux dollars en circulation), les blanchisseurs d’argent, les trafiquants d’armes, les organisations de traite d’ enfants et de femmes…ensuite il y a les foules de Seattle et au-delà, les chômeurs, les licenciés, les pauvres ; puis les problèmes de l’explosion démographique, de l’immigration, des minorités, des conflits des nationalités et des religions, des savants rebelles, des transgresseurs amateurs, de la guerre des virus électroniques et biologiques, etc.

Quant à l’Angleterre ; si nous croyons vraiment que les jeunes qui ont été entraînés à Peshawar, qui ont rejoint par la suite l’Afghanistan et qui ont pris contact avec Ben Laden avant d’être repartis dans les quatre coins du monde, sont des membres de ce qui est appelé  l’Organisation de la Quai’da, la scène britannique en aura eu la part du lion. Si le monde veut coopérer, nous sommes en mesure de fournir les preuves. Mais, allons nous véritablement attaquer les bases du terrorisme et les Etats qui donnent asile aux terroristes ?

Je n’en suis pas certain. A moins que nous disions : Nous allons agir ainsi contre tout Etat qui donne asile aux terroristes sauf s’il s’agirait de l’Angleterre !

Ceci nous conduirait a la politique des deux poids deux mesures et au déséquilibre de la balance. L’entente internationale contre le terrorisme et sur les autres questions sera affectée et nous perdrons la bataille contre le terrorisme.

Nous avons entendu (Tony Ben) le leader spirituel des travaillistes en Angleterre qui a occupé plusieurs postes de responsabilités dont la présidence du Parti dire : Si l’Amérique soutient les Israéliens parce qu’elle craint les juifs américains, nous en Angleterre, nous devrions nous mettre du coté des terroristes car nous craignons les sept millions de musulmans qui se trouvent en Angleterre et qui jouissent dans leur majorité de la nationalité britannique. Ce qui n’a pas été dit par Tony Ben, nous a été précisé par le Chef des renseignements britanniques. Ceci a conduit les Etats arabes à se demander:

Serions nous plus les alliés de l’Amérique que l’Angleterre ?

Quelle différence y’a-t-il entre l’Afghanistan et l’Angleterre ?

Regardons avant tout chose ce que l’Amérique va entreprendre contre l’Angleterre ?

Faire l’amalgame entre le droit de l’Amérique a répondre à l’attaque qui a été menée contre elle et notre droit a tous à combattre le terrorisme et entre Ben Laden , les Talibans, l’islam et le terrorisme échouera l’action internationale.

S’empresser de prendre des mesures considérées comme contre le terrorisme à l’ombre du droit de l’Amérique a se défendre, va faire perdre a l’action sa signification et avortera le programme mondial qui vise a connaître les raisons du terrorisme et la manière de le combattre mondialement en tant qu’ennemi commun et non seulement en tant que l’ennemi de l’Amérique. Il n’est pas dans l’intérêt du gouvernement américain de confondre ce qui relève de la responsabilité internationale et de ce qui relève de sa propre responsabilité devant son peuple d’un plan national. Je crois que l’erreur vient de la tentative de faire cloner l’opération “Golfe deux” alors qu’elle ne se prête pas à un tel clonage car elle ne peut s’appliquer dans les circonstances actuelles.

Cet état des choses est dû aussi à l’empressement des obséquieux qui ont encouragé le gouvernement américain a mélanger les cartes et, à ajourner ce qui était pressant et a rendre urgent ce qui requière plus de prudence.

Si nous voulons que se répète ce qui s’est passé lors de la deuxième guerre du Golfe, nous commettons une grave erreur. Ce qui s’est passé était l’occupation d’un Etat par un autre Etat. L’opération n’était pas menée contre l’Amérique. L’Etat occupé n’était pas l’Amérique. Le Koweït avait demandé secours aux américains et au monde contre l’Irak. La question a demandée l’implication du monde du point de vue moral et politique et celle des Nations Unis du point de vue officiel et juridique. Cette question concernait le monde dans sa globalité, elle n’était nullement de la seule responsabilité de l’Amérique.

La situation actuelle est différente car l’attaque du 11 septembre était dirigée contre l’Amérique qui est capable de répondre et c’est son droit. Il serait illogique que l’Amérique demande secours au monde contre l’Afghanistan ou contre la personne de Ben Laden. En revanche la lutte contre le terrorisme est de la responsabilité du monde dans sa totalité. Je ne peux concevoir qu’un Etat responsable puisse refuser ou tarder à coopérer avec le monde dans la lutte contre le terrorisme.  Actuellement, on entend dire que des Etats ont acceptés, d’autres non. Que signifie tout cela ? La raison en est que nous avons fait l’amalgame entre le soutien à un Etat contre son ennemi et la lutte contre le terrorisme qui est l’ennemi de tous.

Serions nous contre l’islam ? Nous arabes et musulmans ?  Est-ce que celui qui est contre Ben Laden est contre l’Islam ? Est-ce que celui qui est contre les Talibans est contre l’islam ? C’est la même erreur qui une fois de plus résulte de l’amalgame faite entre le droit de l’Amérique à se défendre et la responsabilité du monde envers le terrorisme. Celui qui est contre Ben Laden ou ce qui est appelée la Qaida n’est pas nécessairement contre l’Islam. Celui qui est contre les Talibans n’est pas nécessairement contre l’Islam. Je ne crois pas qu’on est contre Ben Laden en soi ou contre ses jeunes qui ont été formés par les Etats qui étaient anti-Soviétique en ces temps-là, ni contre le mouvements des talibans qui était une des factions afghanes.

Nous sommes contre le mouvement du manichéisme et de tartufferie  qui est parti de ces régions exactement comme c’était le cas à l’époque des califes orthodoxes (Abou Bakr, Omar, Uthman, Ali). Un mouvement qui était responsable de l’assassinat  de Omar, de Ali et  de Uthman c’est-à-dire trois des quatre califes. Nous sommes les victimes des agressions, des assassinats, et du terrorisme de ces groupes sortis clandestinement de nos pays pour aller combattre l’Union Soviétique en Afghanistan en tant que mercenaires a la place des autres. Or l’armée russe était intervenue dans ce pays à la demande du gouvernement afghan prosoviétique au même titre que les interventions actuelles des armées étrangères dans la région à la demande des ses gouvernements. C’est le prétexte énoncé par Ben Laden dans l’une de ses interventions diffusées par une chaîne de télévision.

Ces groupes sont revenus sévir semant l’ignominie et la mort sur leur chemin n’épargnant ni enfants, ni femmes prêchant une version destructrice de l’Islam. Ils veulent répandre une vague d’ignominie, d’apostasie et de libertinage. En dehors d’eux, tous les autres sont des infidèles bien qu’ils pratiquent eux le péché, l’ignominie et l’athéisme, allant de l’avant et d’une manière enragée vers l’inconnue, sans théorie ni but déterminé. Ils n’exercent que les assassinats et les tortures sataniques et ne comprennent rien d’autre en dehors de répéter des mots sans sens comme Taghout qui est mot ambigu qui signifie l’adoration de divinités autre que Dieu. Ils l’appliquent à l’individu alors qu’il ne peut s’appliquer pas à une personne dans la langue arabe. La Shari’a islamique aussi est un terme ambigu. C’est un signifient sans signifié comme le mot phénix.

Nous sommes contre ces individus. Nous les combattons comme ils nous combattent. Notre argument est plus fort car, nous défendons la société civilisée, la religion contre cette vague d’ignominie, du charlatanisme et de la destruction qu’ils pratiquent. C’est de la légitime défense nécessaire et légale.

Nous n’accepterons pas non plus un nouveau califat qui nous gouvernera au nom de Dieu. Nous le combattrons avec tous nos moyens car Dieu n’a pas octroyé ce droit à personne et ce calife n’a aucune liaison directe avec Dieu. Nous ne sommes plus des ignares et des naïfs pour croire que le califat provient de Dieu. Le califat est fondamentalement une hérésie qui tend vers l’égarement qui conduit son auteur en enfer. Le califat est une hérésie au même titre que le charlatanisme. Le Prophète n’a jamais désigné ni adjoint ni successeur (Calife).

Le seul adjoint  d’un Prophète dont nous avons connaissance est Aaron que Dieu a désigné comme Ministre de Moise. Nous sommes contre le charlatanisme, l’hérésie du califat et contre le terrorisme. Quelle est la position de Ben Laden et des Talibans de tout cela ? Dieu seul le sait. Ce mouvement est une porte qui s’est ouverte devant des dupes et des idiots et même devant des bons…

Ils ont combattus en mercenaires croyant être des Moudjahiddines. La sorcellerie s’est retournée contre le sorcier. Actuellement, une autre porte peut s’ouvrir une autre fois devant les mêmes couches errantes que l’on peut facilement exploiter. Elles tomberaient une fois encore dans la déception et le désarroi et elles retourneraient dans leurs pays respectifs et même en Amérique pour exercer le terrorisme et la démence comme l’avaient fait les premiers groupes. Nous allons alors récolter les épines que nous avons semé de nos propres mains comme par le passé (Dieu Soit témoin, que j’ai averti)

Nous sommes devons des défis nouveaux et globaux très complexes qui requièrent de la sagesse et d’être perçus d’un point de vue humanitaire et civilisé libre de tout sentimentalisme religieux, ethnique, linguistique ou géographique. On ne peut lui opposer les manières arrogantes et chauvinistes, ni les moules du passé, ni les missiles et les bombes.

Nous devons tout revoir. Nous ne devons parier sur rien car nous n’avons rien entre nos mains.